Biologie des poissons d'eau douce européens (2° Éd.)
Coll. Aquaculture - Pisciculture

Biologie des poissons d’eau douce européens, par son champ d’étude vaste et ambitieux, est un ouvrage de référence en ichtyologie dulçaquicole. Couvrant l’ensemble des aspects écologiques, écobiologiques, écophysiologiques et éthologiques, il dresse une présentation détaillée de 88 espèces auto- ou allochtones : morphologie, anatomie, distribution géographique, habitats, modes de vie et activités physiologiques. 453 autres espèces sont également répertoriées.

Cette 2e édition a été largement revue et augmentée, compte tenu de l’importance des données scientifiques récentes. Outre des compléments utiles portant sur les habitats et les modes de vie, cet ouvrage s’enrichit des nombreux apports génétiques qui ont parfois « révolutionné » les concepts anciens relatifs aux origines paléo-historiques et paléo-géographiques des espèces. Des extensions ou des réductions de répartitions géographiques ont été consécutives à des transferts d’origine anthropique, à des dégradations physiques et chimiques et à la récente influence du Global Warming, sans oublier les changements de statut dans le domaine de la systématique.

Au fil d’un livre d’une grande rigueur scientifique, abondamment illustré (dont 64 aquarelles originales et plus de 70 cartes géographiques pertinentes) et complété par un glossaire et une importante bibliographie, le lecteur abordera la connaissance des poissons européens d’une façon à la fois originale et attrayante.

Cet ouvrage s’adresse à un large public : étudiants de 2e et 3e cycles en biologie, zoologie, écologie, hydrobiologie, environnement, ingénieurs et techniciens chargés de l’aménagement, de la gestion, de la qualité et de la protection des milieux aquatiques (services vétérinaires, de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Équipement…) auxquels il apportera les bases fondamentales nécessaires à leur action, et plus largement tous les passionnés d’ichtyofaune.

Préface à la deuxième édition

Préface à la première édition

Avant-propos

Introduction

1. Les carnassiers

1 - Le brochet européen

2 - La perche commune

3 - Les sandres européens

5 - Les silures

2. Les truites et autres salmoniformes

6 - Les truites

7 - Les ombles

8 - Les huchons

9 - Les ombres

10 - Les corégones

3. Les poissons blancs

11 - Les carpes

12 - Les cyprins

13 - La tanche

14 - Les gardons

15 - Les rotengles

16 - Les chevaines

17 - Les vandoises

18 - Les blageons

19 - Les ablettes

20 - Les hotus

21 - Les barbeaux

22 - Les brèmes

4. Les migrateurs amphibiotiques

23 - Les aloses

24 - Les esturgeons

25 - Les lamproies

26 - Les saumons

27 - Les truites de mer

28 - L’anguille européenne

29 - Le corégone cisco

5. Diverses autres espèces

30 - Les poissons-chats

31 - Les perches-soleils

32 - Le crapet de roche

33 - Les loches

34 - Les chabots.

35 - Les épinoches

36 - Les vairons

37 - Les goujons

38 - Les bouvières

39 - L’aspe

40 - L’ide

41 l’able commun

42 - Les spirlins

43 - Le pseudorasbora

44 - Les cyprins lippus européens

45 - Les vimbes européennes

46 - Le tête de boule

47 - Les blennies fluviatiles

48 - La gambusie

49 - La lote de rivière

50 - Les grémilles.

51 - Les aprons

52 - Les poissons-chiens

53 - Les cyprinodontes

54 - Les gobies

55 - Les lamproies non migratrices

56 - Les esturgeons sédentaires et sédentarisés

Glossaire

Index alphabétique des espèces

Liste systématique des espèces

Après plus d’une décennie (la première édition est de 2001), les Éditions LAVOISIER publient la deuxième édition de l’ouvrage monumental « BIOLOGIE DES POISSONS D’EAU DOUCE EUROPÉENS » rédigé par J. BRUSLÉ et J.-P. QUIGNARD.

Avec plus de 700 pages consacrées à la biologie de plus de 88 espèces, on mesure les progrès réalisés dans le domaine de l’Ichtyologie continentale, le chemin parcouru depuis le temps où jeune étudiant nous n’avions que le SPILLMANN et le VIBERT et LAGLER comme ouvrages de référence à portée de la main !

Pour chaque espèce, les auteurs présentent les différentes étapes de leur vie, leur distribution géographique, leur habitat et les traits originaux de leurs principales fonctions vitales : alimentation, reproduction, ontogenèse, croissance. Ils donnent un aperçu des perspectives de réussite ou d’échec des populations face aux bouleversements climatiques et anthropiques. Ce travail fournit au lecteur une base de données exceptionnelle. En effet, celui-ci trouvera dans plus de 2 700 références bibliographiques les données les plus récentes concernant les espèces décrites. Les nouvelles techniques d’investigation (analyse génétique, analyse moléculaire, séquençage de l’ADN, utilisation des radio-isotopes, etc.) nous conduisent à revoir de fond en comble la traditionnelle systématique morphoméristique. C’est l’intérêt de cette nouvelle édition qui est agrémentée de quelques nouvelles espèces apparues « naturellement» à l’ère de la mondialisation.

La présentation des espèces, qui rappelle l’halieutisme d’un autre temps, peut paraître surprenante et risque de ne pas combler l’attente des systématiciens sans pour autant nuire à l’intérêt et à la qualité des données. La première partie est consacrée aux carnassiers, mais le saumon est traité dans une quatrième partie dédiée aux migrateurs amphibiotiques. La deuxième partie traite des truites et autres salmoniformes suivie par celle des « poissons blancs » qui regroupe 17 espèces de cyprinidés. Enfin, une cinquième partie intitulée « diverses autres espèces » concerne des centrarchidés, ictaluridés, cottidés, cyprinidés…, soit 31 espèces qui méritent d’être mieux connues.

Étant donné son volume, le « Bruslé et Quignard » aura du mal à trouver place dans le panier d’un pêcheur mais chaque bibliothèque publique, universitaire et de centre de recherche se doit de posséder cet ouvrage. Un jour, tout étudiant, chercheur, président d’une fédération de pêche ou gestionnaire des milieux aquatiques éprouvera le besoin d’ouvrir le « Bruslé-Quignard ».

Jacques Bruslé, agrégé de sciences naturelles, docteur ès sciences, est professeur émérite à l’université de Perpignan dont il a dirigé le laboratoire de Biologie marine. Jean-Pierre Quignard, docteur ès sciences, est professeur honoraire à l’université Montpellier 2, dont il a dirigé le laboratoire d’Ichtyologie.