Protection des troupeaux contre la prédation
Coll. Techniques pastorales

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Language: French
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Le développement de populations de prédateurs sauvages en France et des dégâts qu’ils occasionnent aux troupeaux ressuscitent un passé déjà ancien, mais constituent un phénomène nouveau pour les éleveurs touchés. Historiquement, les territoires de présence des grands prédateurs ont commencé à se réduire dès le XVIIIe siècle. Leur éradication, engagée après la Révolution française, avait abouti à la disparition complète des loups et des lynx entre la deuxième moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Seul un petit noyau d’ours subsistait dans la partie ouest du massif pyrénéen, où l’élevage ovin laitier prédomine. Les documents historiques rendent compte de l’ampleur de la prédation, notamment celle des loups, sur les troupeaux domestiques (De Beaufort 1988). Mais depuis près d’un siècle, les éleveurs n’ont connu que des prédations bien moindres quantitativement et bien moins contraignantes, dues à des chiens divagants ou à des animaux sauvages opportunistes tels que les renards, les aigles, les corbeaux, les sangliers. Or pendant ces cent dernières années s’est développé de façon importante un élevage ovin producteur de viande, notamment dans les régions que leurs « handicaps naturels » rendent peu favorables aux autres spéculations, et en premier lieu la montagne sèche. L’extension à large échelle de cette nouvelle forme d’élevage sur de grandes surfaces d’herbages naturels et de parcours a bénéficié, comme au Royaume-Uni un siècle auparavant, de la disparition des grands prédateurs. Le présent guide technique de la PROTECTION DES TROUPEAUX CONTRE LA PRÉDATION ambitionne de rendre compte de cette expérience. Sa réalisation est portée conjointement par un groupe de rédaction constitué par les services pastoraux de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Languedoc-Roussillon (Cerpam, OIER-Suamme) et l’Institut de l’Élevage, regroupés dans l’Unité commune de programme « Pastoralisme méditerranéen », le service pastoral de la Drôme (Adem), enfin les DDT ou DDTM des départements des Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Isère et Savoie représentées par leurs techniciens en charge de la protection des troupeaux. Des compléments ont été apportés par les services de l’ONCFS des différents massifs concernés, la chambre régionale d’Agriculture de Franche-Comté et le Pôle grands prédateurs Jura.