Organisations hautement durables
Gouvernance, risques et critères d'apprentissage
Coll. Sciences du risque et du danger

Le « développement durable » est un projet de société séduisant qui reste relativement théorique en raison du déficit de retours d’expériences opérationnelles et méthodologiques. Organisations hautement durables a pour objectif de rendre compte, de comprendre et d’accompagner la mise en pratique du développement durable au sein d’entreprises et d’organismes publics. À ce titre, cet ouvrage :
– définit le concept d’organisation hautement durable en s’appuyant sur les notions de risques organisationnels et sur ce qui est à préserver : « le capital critique » ;
– identifie les stades d’apprentissage organisationnel en vue d’atteindre les caractéristiques d’une organisation hautement durable et responsable ;
– souligne l’intérêt des indicateurs et pointe leurs dérives d’usage ;
– propose des méthodes d’aide multicritère à la décision, notamment pour la mise en place d’une stratégie et d’un plan d’actions développement durable ;
– aborde les difficultés opérationnelles du changement organisationnel et discute des moyens et des leviers d’actions pour les dépasser ;
– soulève l’importance du rôle de la gouvernance dans ce cadre et propose des fondements et des critères de son évaluation.

Illustré de nombreux exemples et d’expériences de terrain, cet ouvrage repose sur un partage des pratiques et sur une approche scientifique. Il propose une ingénierie avec de véritables outils politiques, organisationnels et techniques pour aider les dirigeants d’entreprises et d’organismes publics à opérer un changement vers un nouveau schéma d’organisation axé sur la gestion des problématiques environnementales et sociétales.

Organisations hautement durables s’adresse aux décideurs, aux analystes, aux ingénieurs et aux consultants qui ont à répondre à une demande particulière en matière de développement durable et de responsabilité sociétale.

Chapitre 1. Les Organisations hautement durables : la gouvernance et l’apprentissage organisationnel en action au sein des organismes publics.

1. Évaluer et atteindre un objectif et un état de durabilité-en-action. 2. Un modèle en quatre stades pour atteindre la durabilité, basé sur un apprentissage organisationnel stratégique – Conclusion

Chapitre 2. Développement durable et responsabilité sociétale : comment passer des principes aux actions ?

1. Quelle est la vision du développement durable qui prédomine au sein des organismes publics et comment en rendre compte ? 2. Apport des méthodes d’aide multicritère à la décision pour la mise en place d’une stratégie et d’un plan d’actions DD/RSO. 3. Exemples de mise en place du principe DD/RSO au sein d’un organisme public – Conclusion

Chapitre 3. Gouvernance des organismes publics en réponse aux enjeux du développement durable et de la responsabilité sociétale des organisations.

1. Comment concilier des impératifs de durabilité et la gestion de la complexité dans les problématiques liées à la gouvernance des organisations du secteur public ? 2. De la description à l’évaluation de la gouvernance. 3. Un exemple pratique d’implémentation d’une méthode de diagnostic, d’évaluation (scoring) et de hiérarchisation de la gouvernance au sein d’organismes publics – Conclusion

Conclusion.

Myriam Merad est chercheure et chargée de mission développement durable à l’INERIS. Elle conduit et dirige des recherches et des études sur le thème de la décision et de la gouvernance des risques et de la durabilité. Elle a coordonné au titre de ses missions un groupe de travail national sur la « Gouvernance » dans le cadre du club développement durable des établissements publics et des entreprises publiques. Elle est membre du Conseil scientifique et technique (CST) de l’IRSTEA. Elle préside le groupe de travail Decision Analysis and Risk speciality group à la Society for Risk Analysis (SRA) et co-anime des groupes de travail sur « les incertitudes et les décisions » et « la concertation et la médiation » à l’Institut pour la maîtrise des risques (IMdR) et à l’Association française des ingénieurs et techniciens de l’environnement (AFITE).