Inhibition neurale et cognitive
Traité des sciences cognitives

Si dès le XIXe siècle de nombreux physiologistes croyaient en une hiérarchie fonctionnelle des structures nerveuses et, déjà, mettaient l'accent sur l'inhibition en tant que forme supérieure de contrôle de la pensée , c'est essentiellement depuis une quinzaine d'années que l'importance du mécanisme d'inhibition est redécouverte. La flamboyante popularité de ce concept génère un très grand nombre de travaux empiriques et de propositions nouvelles qui toutes s'accordent sur le fait que les processus inhibiteurs jouent un rôle majeur dans la régulation de la cognition du point de vue de la gestion des phénomènes d'interférence cognitive entre différents types de réponses ou de stratégies (de la motricité jusqu'aux fonctions cognitives les plus intégrées telles que le raisonnement). L'originalité de ce nouvel ouvrage sur l'inhibition est de permettre au lecteur de faire le point sur les données les plus récentes issues des neurosciences (inhibition neurale), en particulier de l'imagerie cérébrale fonctionnelle, et sur les découvertes de la psychologie du développement, de la psychologie différentielle, de la psychologie du vieillissement, de la psychologie de la cognition quotidienne et de la psychiatrie cognitive (à travers l'exemple de la schizophrénie).

Introduction -S. Moutier. Neurophysiologie cognitive -B. Mazoyer. Inhibition en neuropsychologie -E. Siéroff. Inhibition cognitive et imagerie cérébrale -O. Houdé. Inhibition et développement cognitif -S. Moutier. Inhibition et variabilité individuelle : généralité ou spécificité des processus inhibiteurs-A. de Ribaupierre, E. Borella, Ch. Delaloye. Vieillissement normal et inhibition cognitive -J. Juhel. Inhibition cognitive et cognition quotidienne -A. Vom Hofe. Processus d'inhibition et schizophrénies -P. Delamillieure, E. Mellet, P. Brazo, S. Dollfus. Index des sujets. Index des auteurs.