La fin des avant-gardes
De l'entre-deux-guerres

Coll. Philosophie, Politique et Économie

Author:

Language: French
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Publication date:
658 p. · 19x25 cm
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, d’ambitieuses avant-gardes telles que le constructivisme et le surréalisme se répandent en variantes originales à travers le monde occidental et au-delà, appelant à une révolution de l’homme, de la culture et de la société. Dans les années vingt, au temps de l’art déco, individuellement ou en groupe, on réclame cependant plus de réalisme – poétique, magique, socialiste…  – accompagnant des courants régionalistes en Europe ou en Amérique. Réputées moins utopistes, ces réactions répondent aux querelles idéologiques ravivées par la crise économique de l’entre-deux-guerres. Deux  types de cultures s’ignorent et s’affrontent. Aux États-Unis, en Union soviétique, dans les dictatures ou les démocraties européennes, un retour à l’ordre souhaité ou imposé est manifeste. La guerre civile en Espagne, préludant à un conflit mondial, va jeter à bas tous les espoirs de changer le monde. C’en sera fini des avant-gardismes comme de leurs adversaires et des certitudes des hommes qui devront constater que l’humanité change mais n’avance pas.
Constructivistes ou surréalistes, les grandes avant-gardes historiques ont si bien imprégné les arts, les idées et les comportements qu’on oublie trop ce qu’on leur doit. Elles ne représentent pas qu’une période passée, un concept dépassé et une forme d’action devenue inopérante, même si nous avons cependant encore beaucoup à apprendre de ces mouvements et des réactions qu’ils ont suscitées jusque dans notre vie quotidienne.

Serge Fauchereau a été professeur de littérature américaine à l’université de New York (Stony Brook) puis à l’université du Texas (Austin), a été commissaire d’expositions au centre Pompidou de 1976 à 1987 (Paris-NewYork ; Paris-Berlin ; Paris-Moscou ; Les réalismes…), puis professeur à l’Institut des hautes études en arts plastiques de Pontus Hulten de 1986 à 1994. Depuis lors, il est commissaire free-lance dans les grandes institutions muséales en Europe, en Amérique et en Asie et docteur honoris causa des universités de Mexico (2007) et de Bucarest (2014).