Le Vivant Le Mourant
Arts, Littératures, Spectacles
Coll. Vertige de la langue

« Le vivant-Le mourant », de quoi est-il question ici sinon d’un couple original –  ou plutôt profondément originel – qui s’est avéré essentiel pour penser différemment le monde. Deux notions opposées par la raison et qui, au premier regard, paraissent étanches l’une à l’autre. Mais il faut alors accepter de remettre en question nos certitudes et accueillir le scandale que constitue toute pensée « inséparée » dans un contexte où tout est fondé de manière taxinomique et normée sur l’idée même de séparation. Ces notions par la grâce d’un tiret se mettent à  échanger et nous quittons la pensée uniquement rationnelle pour nous trouver dans une autre forme de pensée, magique, celle du transfert, du lien, de l’échange, de la porosité de deux notions qui semblaient de prime abord s’exclure.

Béatrice Bonhomme est professeure à l'université de Nice Sophia Antipolis, spécialiste des XX^e et XXI^e siècles, membre du Ctela. Poétesse et critique littéraire, elle a fondé Nu(e), revue de poésie et d'art qui a consacré de nombreux dossiers à l'oeuvre des poètes contemporains, et dirige La Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve.
Françoise Salvan-Renucci est maîtresse de conférences HDR en littérature générale et comparée à l'université Côte d'Azur, et membre du Ctela. Elle est spécialiste de l’œuvre de Thiéfaine.
Jean-Pierre Triffaux, dit Rabanel, expert en études théâtrales, est membre du CTELA (Université Côte d’Azur).