Les banques culturelles
Penser la redéfinition du développement par l'art
Coll. Inter-National

Le modèle de la Banque Culturelle est parvenu à créer une interdépendance entre deux objectifs apparemment contradictoires : celui du développement local, a priori tourné vers le progrès et l'avenir, et celui de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, tourné vers la mémoire et le passé. La Banque Culturelle est composée de trois structures : un musée collectant les biens culturels, une banque de micro-crédit allouant des prêts en échange du dépôt de ce bien et un centre de formation entraînant les bénéficiaires de ces prêts au développement d'activités génératrices de revenus.

Mathilde Leloup, doctorante en Science Politique (Sciences Po/CERI) poursuit ses recherches sur la contribution du patrimoine culturel à la résolution des conflits, en privilégiant l'angle des missions onusiennes. Son article "L'Inscription du patrimoine culturel au mandat d'une opération de paix", portant sur la Résolution 2100 du Conseil de Sécurité ayant créé la MINUSMA au Mali, a été publié sur le site du Réseau des Opérations de paix en décembre 2014.