Karl Popper. Langage, falsificationnisme et science objective
Coll. Philosophies

Pour les hégéliens et toute la tradition de l'université allemande les mots ne sont que des enveloppes vides dont la présentation soignée recouvre des idées sobres parfois banales. Tout cela est fortement dévaluant dans le contexte philosophique actuel où la philosophie analytique est un champ non négligeable du travail philosophique. Examiner le rapport de l'humanité au langage et à l'objectivité revient à rendre raison de la manière dont on passe de façon cohérente, dans la philosophie poppérienne, d'une certaine aversion pour le langage à l'utilisation de celui-ci comme argument important en faveur de l'objectivité de la science. Il s'agit en somme d'expliquer comment on peut retrouver et tirer parti des vertus cardinales du langage.

Introduction : Les mots, entre la pacotille et le fondamental1 -- Bühler, Popper et la théorie du langage     2 -- Une aversion poppérienne pour le langage ?      3 -- Vertus cardinales du langage         4 -- Le recours tarskien. Au-delà du langage, le vrai, le réel, le monde

Emmanuel Malolo DISSAKE, chercheur, est professeur à l'Université de Douala