Le travail est malade, il nous fait souffrir
Il est urgent de soigner les pathologies du travail !
Coll. Hors collection Économie/Gestion

Authors:

Prefaced by: Cyrulnik Boris

« Quand le travail est malade, on y souffre [...], mais on peut se rendre malade à force de travailler, autant que de ne pas travailler. Comment comprendre cette proximité de besoins opposés ? » (Boris Cyrulnik) Ce livre important décrit l'évolution de notre santé mentale face aux dérives et aux pathologies du travail.

Language: French

Subject for Le travail est malade, il nous fait souffrir

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Publication date:
176 p. · 15x22 cm · Paperback

« Si votre travail est fou et qu’il vous met en souffrance... Bonne nouvelle, vous êtes saine ! »

Voilà ce qu'a répliqué un jour Maxime Bellego à une patiente épuisée et culpabilisée de ne plus pouvoir suivre le rythme de son emploi, devenu complètement désorganisé. Car il se trouve que lorsque le travail est malade, il contamine et fait souffrir le travailleur.

Comment le travail est-il devenu aussi tendu ? Le rythme effréné, la connexion continue, les turnover désorganisants, la perte du sens, les conflits de valeur… tandis qu’est apparu dans le même temps l’impératif du bonheur au travail. Paradoxal, non ?

À travers leurs récits en consultation psychologique ou auprès de la médecine du travail, il semblerait que les individus témoignent d’une incapacité grandissante à s’adapter. À qui apporter son aide ? Au patient qui souffre du travail ou au travail en souffrance ?

Il est temps de poser un diagnostic sur la santé mentale du travail, sur ses dérives et ses pathologies, afin d’en proposer une réflexion et une solution thérapeutique. Le travail a tellement de vertus à partager lorsqu’il se sent bien !

Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et éthologue, directeur d'enseignement à la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulon. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Sous le signe du lien (Hachette, 1997), Un merveilleux malheur (Odile Jacob, 1999), Les Vilains Petits Canards (Odile Jacob, 2001), ou Parler d'amour au bord du gouffre (Odile Jacob, 2004).